Objet d'étude : etude du livre une si longue lettre de mariama bâ
Mariana Bâ est née en 1929 à Dakar au Sénégal. Elle meurt en 1981, à l’âge de 52 ans dans son pays d’origine.
Mariana, orpheline de mère, reçoit donc une éducation par ses grands parents. Encouragée par son père, alors ministre de la santé, elle passe le concours de l’Ecole Normale qu’elle réussit. Diplômée en 1947, elle y enseigne pendant douze ans. Durant toute sa vie, Mariana Bâ aura combattu les castes et la polygamie, ces comportements humains qui selon elle ne devraient pas exister.
Enfin, grâce à l’écriture et à la publication de deux romans, le premier Une si longue lettre, puis Le Chant écarlate, Mariana Bâ est devenue un symbole de la littérature africaine.
Le livre Une si longue lettre a été écrit en 1979. Il fût édité la même année par Les Nouvelles Editions Africaines du Sénégal, puis en 2001 par la collection Le Serpent à Plumes.
C’est un des romans les plus connus de l’auteur. Il lui a permis de décrire avec la plus grande précision la place de la femme Africaine de l’époque.
Les lecteurs, à la sortie du livre, ont trouvé que Mariana Bâ dénonçait au grand jour un thème qu’ils qualifiaient de « osé », en effet, l’auteur parle de façon très crue d’un mode de vie qu’elle connaît particulièrement, puisqu’elle le vit au quotidien et dans sa chair. Personne n’osait auparavant s’y aventurer…
Mariana Bâ aborde différents thèmes dont principalement la lutte des femmes contre la polygamie, contre les traditions archaïques (dépouillage de la veuve par la belle-famille...), et contre la condition précaire de la femme.
Une si longue lettre de Mariana Bâ est basée sur l’idée de dénoncer le traitement des femmes africaines dans les années 1970. Je vais principalement prendre comme exemple la lutte des femmes contre la polygamie ; poluis qui vient du grec signifie plusieurs, et gamos signifie mariage ; la polygamie est donc le fait qu’un homme se marie plusieurs fois avec différentes femmes. Après vingt