Obligation d'information et de renseignements du consequence
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SUJET 3 : DISSERTATION : OBLIGATION D'INFORMATION ET VICES DU CONSENTEMENT
L’adage Emptor debet esse curiosus, signifiant que l’acheteur doit être curieux, a longtemps animé les relations contractuelles, chaque partie étant considérée comme capable de se renseigner avant la conclusion d’un contrat.
Empreinte de libéralisme et d’individualisme, la pensée des rédacteurs du Code civil les a en effet amenés à …afficher plus de contenu…
La terminologie employée est cependant parfois confuse. L’obligation d’information côtoie l’obligation de renseignement, le devoir de mise en garde ou le devoir de conseil. Ces notions a priori similaires doivent être distinguées : l’obligation d’information ou de renseignements porte sur des faits objectifs permettant d’aider la partie dans sa prise de décision. On comprend dès lors aisément que la multiplication des caractéristiques techniques de certains biens a contribué à l’essor de telles obligations. L’obligation de mise en garde consiste, quant à elle, à attirer l’attention du contractant sur un aspect négatif de la chose objet du contrat ou sur les risques liés au contrat qu’elle s’apprête à conclure. Ainsi en est-il du banquier qui devra, avant la conclusion …afficher plus de contenu…
Si l’erreur et le dol paraissent nécessairement concernés par l’apparition de l’obligation d’information, il n’en est pas de même pour la violence. Classiquement, le vice de violence consiste dans l’exercice d’une menace illégitime entraînant l’apparition d’une crainte déterminante du consentement. Dès lors, quand bien même l’obligation d’information aurait été correctement exécutée, rien n’empêche la partie victime de violence de démontrer que son consentement a été contraint par une menace illégitime. La combinaison de l’erreur et du dol avec l’obligation d’information paraît cependant plus délicate. Le développement de l’obligation d’information est tel qu’il paraît légitime de s’interroger sur la persistance de la