COMMENTAIRE COMPOSE

Patrick Süskind, est un écrivain de langue allemande du XXème siècle auteur de La Contrebasse et du Pigeon. Mais son plus plus grand succès reste Le Parfum, histoire d'un meurtrier qui fut écrit en 1985. Ce romane fait le récit d'un être possédant un odorat sur-développé à la recherche du parfum parfait qu'il obtiendra grâce à son génie malfaisant et à sa cruelle ingéniosité. Le passage étudié ici correspond à l'ermitage de ce personnage extraordinaire se nommant Jean-Baptiste Grenouille, un ermitage d'une durée de sept années à l'intérieur d'une grotte sur le Plomb du Cantal où il se met à rêver d'un monde composé de senteurs qu'il gouverne tel un Dieu. A partir de cet extrait nous pouvons dégagé la problématique suivante: comment l'auteur s'y est pris pour donner à cet incipit de profondes références bibliques et faire ressentir au lecteur la Genèse d'un monde nouveau? Pour répondre à cette problématique nous allons parler de l'effet parodique que renvoie ce texte ainsi que le renversement du thème du jardin qui y est également présent.

Durant cette première partie qui fait part de la parodie de l'extrait, nous allons exposer cet effet tout d'abord à travers le sentiment de Genèse qu'on peut qualifier de Grenouillesque puis l'impression d'un Dieu mégalomane qu'est Grenouille et enfin nous terminerons par montrer une autre facette de sa personnalité qui elle est bienveillante et « vulnérable ».

Tout d'abord, durant toute la lecture de ce passage, nous pouvons voir une grande similitude de celui-ci avec la Genèse de la Bible parlant de la création de notre monde. Ceci est d'abord dû à l'emploie tout au long du texte de verbes à l'imparfait comme « régnait », « dévastait » ou encore « voulait » qui sont employé ici pour accentuer l'effet de la création d'un univers, de la Genèse d'un monde.
L'impression d'avoir à faire à un livre biblique est également remarquable grâce à l'utilisation par Patrick Süskind d'expressions ayant