Philo

1381 mots 6 pages
Il est temps que le questionnement soit son propre objet, c'est-à-dire que l'on interroge cette radicalité de l'interrogation et non pas que l'on essaie comme toujours d'aller vers les réponses qui suppriment le questionnement en le résolvant, comme si le questionnement ne comptait pas.
Donc la problématologie ce sont des réponses mais des réponses qui portent sur le questionnement, ce qu'on appelle des réponses problématologiques, c'est-à-dire des réponses qui partent du questionnement.
Donc si la problématologie est bien la discipline qui prend le questionnement comme point de départ, si la problématologie prend le questionnement radical comme l'objet même de sa propre interrogation, et si la philosophie enfin n'essaye pas de calquer sur la science cette obsession des réponses (Platon a écrit au-dessus de l'Académie, son école, "nul n'entre ici qui n'est géomètre"). La philosophie à force de singer la science n'en a jamais eu la force, la fécondité, la progressivité.
Il n'y a pas de progrès en philosophie comme il y a du progrès en science : après avoir lu Platon, on ne peut pas le laisser sur le côté et aller vers Aristote. Alors qu’en science, une fois Newton lu on peut laisser tomber ce qui précède.
Il n’y a pas ce caractère cumulatif des réponses philosophiques.

Il n'y a pas ce caractère cumulatif des réponses philosophiques. Donc c'était une grande erreur de la philosophie depuis 2000 ans de vouloir singer la science parce que la compétition est perdue d'avance.
La philosophie n'a d'ailleurs pas cette mission, c'est pour ça qu'il est bon de recadrer le sens même de la démarche philosophique : la philosophie est là pour maintenir le questionnement de l'homme ouvert, de l'ouvrir sur des espaces de pensée qui sans cesse se renouvellent par des questions nouvelles et alors à ce moment-là les choses sont tout à fait différentes parce que il n'y a pas besoin d'avoir des réponses qui suppriment les questions puisque que l'objet de ses réponses en

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