Plan de la république
Prologue (Livre I) A travers la discussion entre plusieurs interlocuteurs (Socrate, Céphale, Thrasymaque et Polémarque) vont se profiler tous les thèmes de La République auxquels Platon va répondre au livre X. Thrasymaque expose la thèse des sophistes sur la justice. Socrate parvient à montrer qu’il faut reprendre la question de la justice pour la définir.
Qu’est ce que la justice ? (Livre II à IV)
Les deux interlocuteurs de Socrate seront Glaucon et Adimante et ce jusqu’à la fin du dialogue
Reprise de la thèse de Thrasymaque par Glaucon et Adimante.
La thèse de Thrasymaque : « Nul s’il est assuré qu’il est impuni ne résistera à la tentation de commettre l’injustice ».
Mythe de l’anneau de Gygès : Si on a l’impunité, commet-on l’injustice ou reste-t-on juste ?
Pour Platon, il y a un défaut de l’éducation dans la question de la justice.
Adimante répond : « Ce qui importe ce n’est pas d’être juste mais de paraître juste ».
Socrate est donc contraint de montrer que la justice est bonne pour son possesseur.
Préalables posés par Socrate sur la définition du juste.
- Il y a une similitude entre la structure de l’Etat et la structure de l’âme.
- Socrate va établir la genèse et le développement de l’Etat. Dans cette genèse, Socrate montre que ce sont les besoins fondamentaux qui font la division du travail. Il expose les principes de la division naturelle du travail.
- Socrate montre que la multiplication des besoins entraîne la multiplication des tâches, l’accroissement de la richesse, l’impérialisme et la guerre.
- Il faut donc qu’il y ait des gens qui aient un naturel particulier et qui permettent à chacun de se spécialiser.
Quels sont ceux qu’il conviendrait de choisir comme gardiens de l’Etat ?
On choisira ceux qui allient deux dispositions contradictoires : la férocité envers l’ennemi et la douceur envers l’ami.
Comment éduquer ces gardiens ?
L’éducation artistique. Le problème des contes et