ioIntroduction générale 0. 1. Contexte Depuis quelques années déjà, un constat a été fait sur l’importance du taux de croissance démographique à Madagascar. En effet, selon l’Institut National de la Statistique (INSTAT) dans son Enquête Démographique et de santé de Madagascar, le taux d'accroissement annuel est de 2,7% avec un taux de fertilité de 5,3 enfants par femme si le taux de prévalence contraceptive est de 27% (15 à 49 ans). Or, le taux de croissance économique reste encore faible, n’étant donc pas proportionnel à ce statistique. Car, selon le PNUD dans son « rapport mondial sur le Développement Humain » si la population totale de l'île est estimée à 20 millions d’habitants, dont 29 % seulement vivent en milieu urbain, 85.1% vivent en dessous du seuil de pauvreté, c'est-à-dire gagnent moins de 2 USD par jour pour dire que l'indice de développement humain de Madagascar est faible, seulement 0,533. C’est un déséquilibre qui influe énormément sur le développement familiale de chaque ménage étant donné que la densification des ménages dans une famille à faible revenu présente des méfaits conséquents tant sur le plan financier, que par rapport à la santé de la mère et de l’enfant. C’est en effet un fait qu'il est bon pour la santé des mères et des enfants d'éviter des naissances trop rapprochées pour leur survie étant donné que le taux de mortalité maternelle par an à Madagascar est de 5410. 0. 2. Justification du choix du sujet et du terrain Face à cette réalité sociale, le planning familial apporte une solution pour une meilleure santé en matière de reproduction et qui suppose l'exercice du droit de décider de façon libre et responsable le nombre d'enfants qu'on souhaite avoir ainsi que l'espacement de leur naissance. Le choix du thème veut donc permettre de démontrer que la planification familiale, ainsi que ses méthodes, pourraient mieux aider à bien améliorer la vie sociale dans les ménages, tout en sauvegardant la