A. D'après les théoriciens de l'offre, la baisse des prélèvements obligatoires permettrait d'accroître l'offre car ainsi, les agents économiques subissent moins la pression fiscale et sont plus incités à travailler (augmentation du facteur travail) à épargner et à investir (augmentation du facteur capital. La production augmente donc. Cela engendre donc la croissance économique. Ils démontrent aussi que cela permet d'accroître les recettes fiscales car d'après le courbe de Laffer, passé le seuil de dissuasion, les agents économiques réduisent tant leur activité économique car ils préfèrent ne pas travailler, ou travailler au noir, ne pas épargner et ne pas investir pour les entreprises. B. la baisse des prélèvements pesant sur les sociétés leur permettrait de gagner en rentabilité et ainsi d'améliorer leur compétitivité en baissant leurs prix et en investissant. A terme cela leur permettrait alors de produire plus et d'embaucher. Mais surtout, pour les libéraux, réduire les cotisations sociales serait un moyen idéal pour diminuer le coût du travail. Ainsi les travailleurs les moins qualifiés coûteraient moins cher qu'ils ne rapportent (ce n'est pas le cas actuellement et donc les entreprises n'embauchent pas et même licencient. C. même les keynésiens sont favorables à une baisse des impôts et des cotisations sociales qui permettraient aux ménages de consommer davantage et favoriseraient l'investissement des entreprises. Ainsi, la demande effective* augmenterait, ce qui relancerait la production et donc l'emploi. 2ème partie : mais il y a nombreuses limites à la baisse des prélèvements obligatoires A. les prélèvements obligatoires organisent la redistribution des revenus par l'Etat providence. Si on les réduit et en particulier si on diminue l'IRPP, l'efficacité de cet impôt sera limité. Or, il est progressif, c'est à dire que les taux d'imposition augmentent avec le revenu. Ainsi, les plus riches payent proportionnellement plus que les autres. Ils financent donc