DURKHEIM

L’école durkheimienne produit des lois. Lorsque l’on observe des faits réguliers, on va les généraliser, et en faire des lois.

Sur le suicide, on remarque que les personnes en couple se suicident moins, Durkheim, va l’étendre à tous les groupes et dire, que faire parti d’un groupe protège du suicide.
Durkheim veut éviter que de la subjectivité dans son analyse, et va donc développer une méthode : considérer les faits sociaux comme des choses de façon à faire en sorte, qu’entre l’objet et le sujet, il y ai une certaine distance. Ce qui va lui permettre de mieux se protéger des prénotions, qui entourent le phénomène étudié. Il veut donc considérer les faits sociaux comme des choses inconnues.

(Le suicide) Comment tirer des lois, en trois temps :

1er temps : constater et faire des observations empiriques. (Ex : les vieux plus touchés par le suicide que les jeunes…)

2ème temps : fonder des hypothèses. La force des relations entre individus (groupes conjugaux…) protège du suicide. Le groupe intègre l’individu.

3ème temps : il va tenter de confirmer l’hypothèse pour d’autres groupes que la famille, et il se trouve que cela va être confirmer, il va alors pouvoir généraliser et donc faire une loi sur le suicide.

L’explication chez Durkheim consiste en une présence, ou absence d’un lien entre deux variables. Mais des erreurs sont possibles, lorsque le lien entre deux variables n’a pas de pertinence. (Ex : on remarque que les enfants dont les parents ont beaucoup de livres réussissent mieux, alors que la troisième variable cachée, l’explicative, serait plutôt le capital culturel.)
Chez Durkheim, la loi vise à décrire le plus fidèlement la réalité observée. (Généralisation empirique).
Alors que ce n’est pas du tout l’objectif de Weber, qui veut constituer un modèle abstrait de la réalité. Pour weber un phénomène s’explique par de multiples causes, c’est pour cela qu’il veut simplifier la réalité. (L’idéal type)

Raisonnement nomothétique