Amandine PERRIN

LA PAPAUTÉ, ENTRE SOUCIS TEMPORELS ET PRÉOCCUPATIONS
SPIRITUELLES

BIBLIOGRAPHIE
Outils :
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GUERARD François (dir.), Dictionnaire Hachette de la langue française, Hachette, Paris, 1980

Ouvrages généraux :
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CROUZET-PAVAN Elisabeth, Renaissances italiennes, 1380-1500, Bibliothèque de « L’Evolution de l’Humanité », Albin Michel, Paris, 2007 (rééd. 2013)

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PACAUT Marcel, La Théocratie. L’Eglise et le Pouvoir au Moyen-Âge, « Collection Bibliothèque d’histoire du christianisme, n°20, Desclée, Paris, 1989 (rééd. 2002)

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ROCQUAIN Félix, La papauté au Moyen-Âge, Nicolas Ier, Grégoire VII, Innocent III, Boniface VIII,
Librairie Académique, Didier et Cie, Paris, 1881

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VINCENT Catherine, Eglise et Société en Occident, XIIIe-XVe siècle, Coll. U, Armand Colin, Paris,
2012

Ouvrages spécifiques :
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CELIER Léonce, Alexandre VI et la réforme de l’Eglise, in : Mélanges d’archéologie et d’histoire, t.
27, 1907, pp. 65-124

Amandine PERRIN

Dans le monde chrétien, le pape possède une autorité spirituelle évidente, mais aussi une autorité temporelle, par sa souveraineté sur les Etats Pontificaux, de 752 jusqu’au XIXe siècle.
Il convient donc de distinguer spiritualité et temporalité. La première concerne tout ce qui a trait à la vie spirituelle, la vie de l’âme. La seconde, pour les papes, représente leur pouvoir en tant que chef d’Etat.
Au cours du Quattrocento, le retour de la papauté à Rome après les années avignonnaises de 1309 à 1378 auquel succède la double papauté suite au Grand Schisme de 1378 à 1418, ouvre une phase troublée pour l’Eglise occidentale. Les quarante années du Schisme auxquelles s’ajoutent les affrontement entre le pape et le concile, ainsi que les controverses quant à la nature même de l’Eglise, à son mode de gouvernement et ses relations compliquées avec les autorités civiles, engendre sans conteste un grand soucis d’autorité pour le pontife, qu’elle soit spirituelle ou temporelle.
Nous pouvons donc nous demander : quel est l’état