Referendum
LES ECHOS | Le 29/10/14 à 08H06
Faute d’accord au sein de la coalition au pouvoir, la proposition de loi prévoyant l’organisation d’un référendum sur l’appartenance du Royaume Uni à l’Union européenne est bloquée.
Les partisans d’un maintien du Royaume-Uni dans l’Union européenne peuvent sourire. Alors qu’un récent sondage , publié le 22 octobre dernier, montre que le soutien à l’appartenance européenne n’a jamais été aussi haut (56 % se déclarent pour), la coalition au pouvoir n’est pas parvenue à s’accorder mardi sur une proposition de loi prévoyant l’organisation d’un référendum sur l’appartenance du pays à l’Union européenne.
Défendu par Bob Neill, député du parti conservateur du Premier ministre David Cameron, ce texte aurait garanti la tenue d’un référendum sur le sujet en 2017, quel que soit le parti aux manettes à l’issue des élections législatives de mai 2015. Les vainqueurs de ces élections seront donc libres d’organiser ou non une telle consultation.
Il devrait sans doute avoir lieu si David Cameron remporte les législatives. Face à la popularité grandissante du parti populiste et anti-européen Ukip qui vient d’obtenir son premier siège à la Chambre des communes, l’actuel Premier ministre s’était en effet engagé fin 2013 à organiser un tel référendum s’il remportait ces élections.
Un texte adopté mi-octobre
Le texte avait été adopté en première lecture par les députés britanniques le 17 octobre dernier par 283 députés sur 650, les opposants travaillistes et libéraux-démocrates ayant alors décidé de boycotter le vote.
Examiné en deuxième lecture mardi devant la chambre basse du Parlement il aurait été ensuite soumis à la Chambre des Lords, s’il avait été adopté. Mais l’incapacité des partis à se mettre d’accord l’empêche d’être soumis à nouveau au vote des députés.
Pour autant, dans les rangs des pro-européens, les réactions sont mitigées. Les libéraux-démocrates