Relations internationales
A-t-on besoin d’une théorie des RI ?
Les premiers à faire des Relations Internationales sont les diplomates au sens strict du terme. La vie internationale au même titre que la vie politique interne ne peut pas se réduire à quelques paradigmes niant la complexité du réel. On ne peut pas enfermer la complexité de ce qu’il se passe dans les Relations Internationales à de simples petites théories.
Il est vrai que l’action politique se désintéresse de l’enseignement théorique. Par conséquent, les théories des Relations Internationales paraissent être le domaine réservé de l’exécutif, c’est-à-dire de l’Etat au nom de l’efficacité et de l’intérêt général. L’Etat ne doit pas être bon ou mauvais mais justement efficace et effectif. La machine qui fait fonctionner l’institution demeure et a pour but de rendre efficace le système. Cette quête d’efficacité se fait parfois au mépris des exigences démocratiques.
L’international comme les autres champs de l’action régalienne de l’Etat se définit par le monopole du politique appuyé par son administration. Un gouvernement sans administration ne peut pas gouverner.
De plus, toute théorie souffre d’un double problème inhérent à son caractère scientifique. Le premier est qu’une théorie est réductrice par essence au lieu de globaliser. Mais aussi, elle est globalisante et totalitaire par nature. Toute théorie a pour but d’atteindre la globalité de la chose étudiée ou des faits étudiés. On ne peut pas avoir une réponse scientifique en étudiant un seul individu par exemple, car ça ne s’applique pas en généralité, ce qui suppose de nécessaires réductions.
La science politique fait partie des cinq piliers à part entière des sciences sociales qui sont : * La politique comparée. * Les institutions politiques qui englobent le droit constitutionnel, l’analyse des institutions, et l’analyse politique des Etats. * La philosophie politique. * Les analyses mathématiques.