Relations internationales
Approches théoriques = tentatives d’intelligibilité et de prévisibilité
2 courants s’opposent : déterminisme et volontarisme
- volontarisme défini par R. Aron : « les hommes font l’histoire mais ils ignorent l’histoire qu’ils font »
- déterminisme = les relations internationales évoluent sous l’influence d’un facteur.
1. Les analyses conflictuelles
a) les analyses de l’hégémonie, de la dépendance, de l’impérialisme
Fondées sur la transposition à la société internationale des analyses marxistes
Relations internationales marquées par des inégalités profondes (fracture Nord / Sud) et la domination d’intérêts privés assistés par quelques Etats au détriment de la majorité des peuples (A. Gramsci)
Analyses léninistes fondées sur l’impérialisme capitaliste (= colonisation)
Analyse du phénomène d’hégémonie (Jouve) = monde divisé entre un « centre » (pays riches) et une « périphérie » (pays pauvres) (S. Amin)
Mais analyses réductrices (= facteur économique privilégié)
b) les analyses géopolitiques
Géopolitique = étude la manière dont l’Etat se sert de son espace (approche dynamique)
1916 – Ratzel : espace, source de puissance pour l’Etat = position centrale favorisant le rayonnement (vision anthropomorphique)
Même époque - Ecole anglo-saxonne (Mc Kinder) : « le pivot géographique de l’histoire » (nécessité de dominer « l’île mondiale » (Eurasie))
Ecoles dites des marins (Mahan, Castex) = puissance issue de la domination maritime
Aujourd’hui, 3 conceptions de la géopolitique existent :
- exercice de la puissance déterritorialisé = puissance à distance (Y. Lacoste)
- géoéconomie (Luttwak) = affrontement entre Etats pour la conquête des marchés
- analyse des relations de puissance par les conflits (mais avec une certaine régulation)
c) l’analyse des relations de puissance
Puissance (notion dynamique) = capacité d’un Etat d’avoir une influence sur d’autres Etats. R. Aron : « capacité de faire, de