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Ralentissement marqué de la croissance
En 2014, la croissance sera faible. Longtemps source principale de croissance, la progression de la consommation devrait être décevante. Les créations d’emplois sont moins nombreuses. Le crédit, carburant essentiel de la consommation, ralentit du fait de la circonspection des banques et des ménages endettés (le service de leur dette représente 21% de leur revenu), confrontés au relèvement des taux d’intérêt. L’investissement est susceptible de pâtir du report de plusieurs grands projets (concessions), sachant que la tenue des élections en octobre2014 aplongé les décideurs dans l’expectative. La construction devrait encore bénéficier du financement public du logement social et de l’achèvement des équipements sportifs. Les exportations profiteront de la reprise des Etats-Unis (11% des exportations) et de la reprise en zone euro (16%) mais souffriront de la récession en Argentine (8%) et de la décélération de la croissance chinoise (17%). Les exportations pétrolières augmenteront avec la mise en exploitation de nouveaux gisements. Cependant, la stabilisation des prix des matières premières (50% des ventes à l’export avec le fer, le soja, les céréales, le café et le sucre) ne permet pas d’espérer une franche reprise. La dépréciation du real en 2013 ne redonnera de la compétitivité-prix qu’aux exportations de biens manufacturés comme l’automobile, l’avionique, l’acier, la pâte à papier, le jus d’orange ou la viande. Un resserrement des politiques budgétaire et monétaire en 2015 ?
Face à la dégradation des comptes publics et aux interrogations des investisseurs, un resserrement de la politique budgétaire se profile en 2015 : il devrait intervenir après les élections d’octobre 2014, pour lesquelles la présidente Dilma Rousseff du Partido dos Trabalhadores est encore favorite, bien qu’elle ait perdu du terrain dans les enquêtes en avril-mai, ce qui augmente la probabilité