Ronsard, Quand vous serez bien vieille...
Introduction : Ronsard (1524-1585) poète de cour il a connu la gloire en célébrant 3 femmes qui sont ses 3 muses : Cassandre Salviati, Marie Dupin et Hélène de Surgères. Ce poème est tiré du recueil Sonnets pour Hélène (1578). Ce recueil est dominé par une tonalité sombre car Hélène vient de perdre son fiancé et voulait rester veuve. Ce poème est un sonnet régulier, malgré sa régularité il revêt une originalité, en effet il se présente comme une variation sur le thème épicurien : « profitons de la vie ». Il s’agit d’une variation par rapport à « Mignonne allons voir si la rose » parce qu’ici la femme ‘est pas comparé à une rose. Dans la 1ère partie (vers 1 à 11) par une anticipation peu flatteuse. Hélène est u comme une vieille femme et le poète envisage même sa propre mort pour faire naître le regret chez Hélène. Ensuite dans une seconde partie (vers 13 à 14) Ronsard invite Hélène à jouir de l’existence et à répondre aux sentiments du poète.
I. L’originalité de la demande amoureuse.
A) Une image peu flatteuse d’Hélène.
• Sa beauté est passée :
Ce sonnet ne cherche pas vraiment à la célébré car sa beauté n’apparaît qu’à l’imparfait (vers 4) « célébrais » : imparfait d’habitude, « j’étais » : imparfait de description.
• « Son fier dédain » :
Sur le plan moral n’ont plus Hélène n’est pas célébré. « Son dédain » = son mépris (vers 12). Donc ce dédain est présenté comme une erreur.
• Sa vieillesse avec cruauté :
Ronsard envisage l’heure des souvenirs mélancoliques (d’une profonde tristesse) à deux reprises, il l’a décrit âgé au vers 1 et vers 11 : « Vous serez au foyer une vieille accroupie ».
B) La précision de la scène.
Dès le vers 1 les circonstances « au soir », « à la chandelle », permettent d’imaginer la scène, et ne manque pas de douceur : L’heure choisi s’accorde avec l’âge et la chandelle éclairage réservé au riche rappel l’aisance matériel