Ronsard o ronsard
Tout d’abord, le poème est profondément pathétique. Celui-ci suscite en nous la compassion de la mort de Marie. En effet, nous pouvons relever le champ lexical, abondant, de la mort (« repose », « pleure », « larme », « battue », « meurt », « La Parque », « tuée », « cendre », «mort ». Nous relevons également des antithèses telles que « vif » opposée à « mort » ou bien « meurt » contre « déclore ». De plus le verbe mourir (« meurt ») est placé a la césure à l’hémistiche, ce qui met en avant la pitié du poète. Egalement quelques vers plus bas, le locuteur utilise un euphémisme « tu repose » ce qui accroit la sympathie. En outre, le rythme binaire du poème souligne le deuil qu’accompli le poète, une ligne que le poète veut suivre pour retrouver Marie dans sa pensée. Enfin nous constatons une gradation au début du dernier tercet « mes larmes et mes pleurs », le groupe « mes pleurs » est posé en fin de vers augmentant la tristesse. Tout cela créé un leitmotiv pathétique, une idée de pitié et de compassion qui revient sans cesse.
De plus, le poète créé un dialogue entre lui et la défunte. Ce dialogue est mis en exergue par l’abondance du pronom personnel « tu » qui jalonne le texte du début à la fin. En outre, nous relevons une apostrophe « reçois » qui marque ce dialogue précédé quelques vers plus haut par le verbe « rendre » qui enrichi cette conversation.
Ainsi après avoir étudié le deuil et la conversation du poète pour sa chère défunte, nous allons étudier l’éloge que le