Schumpeter

2437 mots 10 pages
Les médias présentent journellement la compétition entre nations comme un problème de compétitivité. Les exemples allemand et japonais montrent que la qualité des produits, leur aspect novateur sont des éléments importants. Ce faisant, on introduit le rôle fondamental de la recherche pure, donnant naissance aux inventions, et de la mise sur le marché de ces produits, c’est à dire l’innovation.
Ainsi, on réaffirme l’actualité de l’analyse de J.A. Schumpeter (1883-1950). Cet économiste américain d’origine autrichienne, tout en étant libéral, emprunte à plusieurs écoles, ce qui en fait un “ inclassable ”. Sa pensée n’est pas réductrice : il intègre l’histoire économique et sociale, ainsi que des éléments sociologiques.
Ouvrages principaux : “ théorie de l’évolution économique ” (1912), “ business cycles ” (1939), “ capitalisme, socialisme et démocratie ” (1942), “ histoire de l’analyse économique ” (1954). Par rapport au libéralisme « standard », il s’intéresse à la croissance à long terme et réfute ainsi l’idée d’une tendance longue vers l’état stationnaire. Comme « hétérodoxe », il n’hésite pas à faire référence à Marx, et intègre dans ses travaux des études sociales et politiques.

I L’analyse schumpeterienne de la croissance.
(1) La théorie des cycles.
a) Principes.
La théorie de Schumpeter s’inscrit dans la même démarche que celle vulgarisée à partir des travaux de l’économiste soviétique Kondratiev. Ce dernier a tenté de démontrer l’existence de cycles longs du capitalisme (ondes longues / long waves). Un cycle se définit par l’enchaînement mécanique récurrent suivant : expansion / crise / dépression / reprise. On repère une phase d’expansion à l’accroissement durable de la production ou des prix (et inversement). La durée moyenne de tels cycles serait de 50 ans. Ils seraient récurrents, d’où le nom de cycles. Cela donnerait au capitalisme un caractère non stationnaire (remise en cause de la thèse libérale), et non déterminé (remise en cause de la thèse

en relation

  • Schumpeter
    826 mots | 4 pages
  • Shumpeter
    4917 mots | 20 pages
  • Schumpeter
    1274 mots | 6 pages
  • Sujet schumpeter
    449 mots | 2 pages
  • Les grands courants de l'analyse economique
    923 mots | 4 pages
  • Schumpeter
    602 mots | 3 pages
  • Gouvernance economique mondiale depuis 1944
    1379 mots | 6 pages
  • Schumpeter
    1025 mots | 5 pages
  • Schumpeter
    3831 mots | 16 pages
  • Schumpeter
    4436 mots | 18 pages
  • Schumpeter
    5091 mots | 21 pages
  • les grands courants de l analyse economique
    882 mots | 4 pages
  • Les cycles economiques
    1442 mots | 6 pages
  • les sources
    2295 mots | 10 pages
  • La pensée économique
    10705 mots | 43 pages