Sociologie des organisations
La prise en compte des liens entre l’organisation et la société
Pour comprendre les organisations, le sociologue s’attache à l’histoire et aux sociétés. L’histoire aide à la compréhension, mais ne se répète jamais. P. d’Iribarne : on comprend l’entreprise française grâce à l’histoire. Apport de l’histoire : elle ne se répète jamais. Selon l’historien Bloch, les officiers français ont perdu la guerre en 1940 car ils avaient étudié la victoire de 14. Attention donc aux success stories du type de celles de Peters & Waterman.
La religion dominante permet également de comprendre les formes d’organisation (ex : le catholicisme hiérarchisé se retrouve en France, le bouddhisme en Chine, etc.)
La sémiologie : sciences des signes. Toute la vie est porteuse de signes destinés à ses clients, ses concurrents, ses employés.... La sémiologie apporte une compréhension, voire une maîtrise de ses signes. Ex. Roland Barthes et les pâtes Panzani.
La prise en compte des liens entre l’organisation et l’individu
Penser les structures en oubliant les gens, c’est s’exposer aux déboires du management technocratique. La névrose méthodologique menace les entreprise. Travailler n’est pas tant “faire” ou “gagner sa vie” que trouver une identité. Dans l’entreprise, les gens s’identifient à celui qui est grand, fort, haut placé, celui qui est “au-dessus”, celui qui est “là-haut”.
L’entreprise est peuplée d’acteurs qui agissent en fonction de leurs compétences mais aussi de leur attachement à l’entreprise. L’organisation n’est jamais neutre pour l’individu. Celui-ci a toujours un attachement pour elle, souvent inconscient et parfois conflictuel. C’est un rapport bilatéral, cad qu’il va dans les deux sens. Il en résulte une création naturelle de construits sociaux (équilibre psycho-politique), qui est une partie importante de l’identité du système. Le rôle de chaque acteur se joue par rapport à la structure