Sonnets 11, 23, 24, 61, 155

783 mots 4 pages
Sonnet 11 :
On a ici un plaidoyer de Ronsard a l’amour qu’il accuse de le faire trop souffrir sans jamais le délivrer ou l’achever. On a donc ici Ronsard qui supplie l’amour de le finir.
On retrouve régulièrement dans ce poème le champ lexical du désespoir : « langueur », « angoisses », « errer » (qui a une connotation d’esprit qui ne trouve jamais le repos), « désespérance » et « mourir ». Ce champ lexical important confère au sonnet une qualité triste et plaintive. On ressent ici un Ronsard qui se veut le plus malheureux des hommes et le plus vulnérable a la fois comme le montrent les termes « Tranche la vie, m’avance la mort ».
On peut relever aussi « donne moi pais ou trêve » qui souligne bien l’impuissance de Ronsard face a l’amour, et donc sa bien –aimée.
On retrouve enfin l’image de la flèche (blessure) commune chez les pétrarquistes : « Ou bien retire, & d’un garrot plus fort ».

Sonnet 23 :
Dans un poème ici caractéristique de l’extravagance pétrarquiste, on a une bien-aimée comparée a toutes sortes de pierres et coraux possibles et imaginable dans l’énumération qui se déroule du vers 1 a 8. De plus, Ronsard va mettre en opposition des termes sur des vers consécutifs comme lorsqu’il écrit « Et cet ébène, ornement d’un sourci, Et cet albâtre en voute raccourci » (v.2-3). Le contraste entre l’ébène (de ses sourcils) de nature sombre et l’albâtre (de son front) qui est blanc fait que les deux se mettent mutuellement en valeur ce qui accentue d’autant plus la beauté de l’aimée.
Ronsard insiste ainsi énormément sur les métaphores de manière a ce qu’elles ne viennent plus appuyer son message mais le remplacer : l’attention est focalisée sur les images individuelles et non plus la peinture complète.
Enfin, la répétition de « songer, penser, & repenser » aux deux derniers vers permettent de faire en sorte que l’on quitte ce sonnet avec l’image d’une rêverie en tête, de quelque chose né lors d’un rêve : hors de ce monde.

Sonnet 24 :
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