Structure musculaire
Introduction :
Si l’on analyse une performance sportive, on se trouve dans un premier temps face aux muscles, siège du mouvement de la force et de la maîtrise, viennent ensuite des mécanismes physiologiques qui déterminent le mode de fonctionnement. La performance passe d’abord par le muscle avant de passer par les fonctions cardiaques, le VO2 max… D’ailleurs, les adaptations cardio vasculaires, respiratoires et bioénergétiques présentent toujours un délai d’adaptation alors que le muscle est déjà à plein régime.
En amont du tissu musculaire se trouve encore une commande motrice sous forme d’influx nerveux provenant du cerveau, mais aussi un individu doté d’un psychisme qui conditionne encore bien des paramètres de la performance.
Comprendre le fonctionnement du muscle, connaître ses possibilités d’adaptations, de récupérations et ses limites sont indispensables si l’on souhaite maîtriser et apprivoiser les capacités physiques d’un sportif.
1 . Des fibres musculaires différentes :
Si en apparence un muscle ressemble à un autre, sa structure et sa composition diffère. En effet, nous savons depuis longtemps qu’un muscle peut être composé de fibres à secousse rapide, et d’autres à secousse plus lente. C’est donc la vitesse de contraction qui différencie certaines fibres d’un point de vue purement biomécanique. Ainsi, selon le pourcentage de fibres rapides contenues dans le muscle, l’athlète aura des dispositions plus ou moins prononcées pour des efforts courts et intenses. Les sprinters disposent souvent d’un pourcentage élevé de fibres rapides qui leur permet de développer plus de puissance et donc de courir plus vite. A l’inverse, les sportifs dont les muscles contiennent beaucoup de fibres lentes seront moins puissant, mais souvent plus endurant.
Notons au passage que l’entraînement peut modifier la composition lente ou rapide du muscle. Toutefois, la transformation des fibres rapides en fibres lentes est beaucoup plus facile que