Sujet svt - la procréation - première es
Sujet : Relations entre les organes intervenant dans la procréation.
Variation du taux plasmatique de l’hormone hypophysaire LH en fonction du temps, pendant les différentes phases de l’expérience.
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Première question : (10 points)
Exploiter des documents
Justifiez, en exploitant les informations données par le document, l’existence de deux types de rétrocontrôles dans le fonctionnement de l’appareil reproducteur femelle.
Nous allons donc démontrer l’existence de deux types de rétrocontrôles dans l’activité de l’appareil reproducteur femelle.
L’expérience explicitée dans le document prouve bien l’existence de ces rétrocontrôles. L’ablation des ovaires empêche toute sécrétion (endogène) d’hormones sexuelles, que ce soit des œstrogènes ou de la progestérone. On observe que chez la guenon, le taux plasmatique de l’hormone hypophysaire LH reste stable à environ 20 ng.mL après t0 (ce qui correspond au moment de l’ablation). Un mois environ après l’ablation (t1), on ajoute une perfusion à doses faibles d’œstrogènes. Le résultat de la pose de cette perfusion est la baisse progressive du taux de LH qui s’élève à seulement à moins de 10 ng.mL du plasma sanguin après quelques jours de perfusion. Cette observation démontre l’existence d’un rétrocontrôle négatif exercé par les œstrogènes sur le complexe hypothalamo-hypophysaire et sur sa sécrétion de LH. Sans la présence d’œstrogène (avant t1), le taux de LH est élevé étant donné que sa production de LH baisse logiquement et son taux plasmatique diminue. Enfin, à t2, près de trois jours plus tard, la pose d’une perfusion de fortes doses d’œstrogènes occasionne une augmentation soudaine du taux de LH. On peut donc en déduire que l’injection massive d’œstrogènes a un effet stimulant. De fortes doses d’œstrogènes provoquent donc une stimulation du complexe hypothalamo-hypophysaire, autrement dit un rétrocontrôle cette fois-ci de type positif. À noter que cette