Synthèse
La Réformation (1640-1649)

Sous Jacques I, le Parlement anglais s’est renforcé. En effet, celui-ci avait beaucoup moins d’influence que les Tudors puisqu’il était avant tout un roi Ecossais.

Charles I, son fils lui succède et ses nombreuses erreurs seront les causes de la Révolution anglaise. Une de ces erreurs fondamentales sur le plan religieux est d’avoir favorisé William Laud et d’avoir impose avec lui le Book of Common Prayer aux écossais. C’est ce qui déclenchera en 1639 la Guerre des Evêques et développera l’opposition aux rois Stuarts.
Mais cette Révolution n’est pas seulement religieuse, elle est aussi politique. En 1640, Charles I convoque le Parlement puis le réprime aussitôt : Short Parliament. La même année, il le convoque une seconde fois : Long Parliament (qui sera clos seulement en 1653 par Oliver Cromwell). En favorisant Laud sur le plan religieux et Strafford (en Irlande) sur le plan politique Charles I est accusé de tout les maux.
De plus, en 1642 il n’arrive pas à s’accorder avec le Parlement puisqu’il veut garder son pouvoir sur l’armée. La seule solution au problème devient militaire et engendre donc la première guerre civile (1642-1646) suivie de la seconde (1648-1649)

Ces guerres civiles mettent en valeurs plusieurs personnages d’opposition au roi. Parmi eux, un des plus redoutables est John Pym surnommé le « Roi Pym ». Il prendra contact avec les écossais dès 1640, lança une campagne contre Strafford et essaya de permettre à la Chambre d’être constituée d’un maximum de puritains pour s’opposer au roi. Il est évidemment favorable à ce que l’armée dépende du Parlement.
Il est accompagné d’une autre figure importante de l’opposition : Oliver Cromwell. Il devient dès 1642 un des chefs militaire du Parlement. Grâce à sa victoire à Marston Moor en 1644, il en devient un dirigeant incontournable. Il instaure la New Model Army en 1645 qui battra le roi durant la seconde guerre civile (à Preston).