La Résistance
I/ Ses origines et ses caractéristiques.
La résistance en France est au départ une action spontanée, qui s'organise progressivement après le désastre de juin 1940. La France devient alors un pays occupé par les allemands.
La résistance est avant tout la création d'hommes et de femmes courageux, isolés et ignorés qui ne veulent plus travailler dans l'ombre et sans créer de lien entre eux. C'est aussi le refus patriotique d'accepter la défaite et l'occupation nazie. C'est ainsi que se forment des groupes de résistance.
La résistance se divise alors entre résistance extérieure (constitution de la France libre à Londres autour du général de Gaulle qui a lancé le 18 juin 1940 un appel à continuer à la lutte) et résistance intérieure (des réseaux sont créés dans la zone non occupée et prennent comme nom «Combat», «Franc-tireur» et dans la zone occupée, «Résistance», «Libération Nord»,…). Les réseaux de la résistance intérieure sont en liaison avec Londres.
II/ L’organisation de la Résistance
Les formes de résistance sont nombreuses et variées. Elles se partagent entre une résistance intérieure et une résistance extérieure. La résistance intérieure s'occupe de renseignements, de sabotages, d'attentats contre des officiers ou des soldats allemands, d'organisation de filières d'évasion, de presse clandestine, etc... C’est Jean Moulin qui unifie la résistance de l’intérieur en créant le Conseil National de la Résistance. La résistance extérieure, initiée par de Gaulle a pour but de continuer le combat aux côtés des alliés avec les forces françaises libres (FFL). Ces deux résistances contribuent activement à la libération du territoire français en 1944 aux côtés des troupes américaines et anglaises.
III/ Les actions de la Résistance
On distingue trois types de réseaux, les réseaux de renseignement, de sabotage, et d'évasion. Les réseaux de renseignement sont une priorité pour les alliés car ils sont une source de renseignements très importante