Sécurisation des parcours professionnels
Aujourd’hui, le marché du travail français est face à une instabilité provoquée d’une part, par une économie mondialisée et d’autre part, par l’apparition et l’accroissement des innovations technologiques. Ces changements nécessitent la mise en application des nouveaux modes d’organisation, de production et de gestion de la main d’œuvre au sein des organisations. Les signes de l’instabilité de l’emploi proviennent de l’ampleur des flux d’embauches et de séparations dans les entreprises françaises. De 2001 à 2002, sur le marché du travail on comptabilise 40% des entrées et des sorties, ce qui démontre la réelle instabilité. De plus, les formes et la nature des contrats de travail apparaissent également comme des signes de cette instabilité.
En conséquence, cette instabilité du marché de l’emploi présente des risques pour les salariés, pour les personnes à la recherche d’un emploi et les jeunes en insertion professionnelle car ils sont démunis en termes de moyens pour s’adapter à un nouveau métier ou la réalité d’un marché, ce qui signifie à un monde de destruction créatrice. Au total, ils sont face à une incertitude radicale au niveau de l’emploi et se posent la question de comment avoir toujours du travail dans cette situation d’incertitude ? Derrière cette question, se développe donc un sentiment d’insécurité. Effectivement, ce sentiment d’insécurité se définit comme la perception que les individus ont de la sécurité de l’emploi. Cette sécurité de l’emploi est mesurée par « le risque de se retrouver durablement sans emploi. On considère, qu’une personne employée en mars d’une année donnée qui se retrouve sans emploi en mars de l’année suivante connaît une insécurité de l’emploi ». Ce sentiment dépend de nombreux facteurs tels que : les allocations chômages et la protection de l’emploi mise en œuvre par la législation.
Face à cette instabilité de l’emploi et de l’insécurité de l’emploi, le marché du travail français