L’interrogatoire débute sur une question simple et claire du Président sur le principe explicatif du système de direction scientifique énoncé par Frederick Taylor. Cette question porte sur la place et le statut de l’ouvrier selon Taylor, avec la qualification de « ouvrier de première catégorie ». Le président tente de faire une première approche critique de ce système avec l’emploi d’un ton accusateur dès la première ligne notamment avec les termes « votre proposition est alors que, parce que quelqu’un n’est pas un ouvrier de première catégorie…il n’y a pas de place pour lui en ce monde… » Cette deuxième partie de phrase montre clairement une position hostile du Président face à Taylor dès le début de l’interrogatoire, par la forme radicale des mots employés. Il continu sur sa lancée avec une seconde question ou il laisse apparaitre un sarcasme avec l’utilisation du groupe nominal « …en quelque chose … ». Il fait preuve de mauvaise foi durant tout l’interrogatoire et ce, de façon intentionnée, en ne laissant pour ainsi dire, presque jamais l’occasion à Frederick Taylor la possibilité de s’expliquer sur ses termes de « ouvriers de première catégorie ». On peut noter la répétition successive en début de prise de parole du Président, de propositions indiquant clairement son refus d’entendre son interlocuteur. Ainsi, il lui dit une première fois qu’il ne désire pas l’écouter sur le propos : « Avant de définir ce que vous entendez par ouvrier de première catégorie, j’aimerais savoir… », puis au fur et à mesure de ses prises de paroles, il adopte un comportement de sourd, en reprenant à maintes reprises sa question, son soucis, ou bien encore sa critique première : « Le fait même que vous spécifiez qu’il existe des ouvriers de première catégorie… » suite à « …je vous propose de me permettre de vous expliquer … », ou bien encore « Vous dites qu’un ouvrier de première catégorie … » suite à une seconde tentative d’explication de Taylor : « Si vous me permettez