Test de gta4
Taille et corpulence moyenne, barbe de deux jours, look banal et négligé, physique pas franchement avantageux... Niko Bellic n'a rien du héros qui roule des mécaniques et fait tomber ces demoiselles par dizaines. Aux antipodes de ce que dégageaient les Tommy Vercetti, Carl Jonhson et compagnie, le personnage que le joueur va incarner pendant plusieurs dizaines d'heures met de côté des clichés d'un autre temps. Rockstar a mûri avec sa série, plus inquiétante que jamais. Tout droit venu d'Europe de l'est, Niko rejoint son cousin Roman, installé à Liberty City, qui lui promet une vie tranquille et luxueuse, comme une retraite bien méritée. Un rêve américain qui, évidemment, va tourner court pour notre "homme des Balkans", rapidement confronté à une réalité plus sombre que celle que lui avait décrite ce bon vieux Roman. A son arrivée, Niko constate les dégâts. Une compagnie privée de taxi au business peu florissant, une chambre d'hôtes qui comprend tout juste le minimum... Pas de strass ni de paillettes, pas de belles carrosseries ni de strip-teaseuses, pas même l'ombre d'un logement décent. La chute est rude. Le tableau imaginé par Niko est assombri par les tâches accumulées par son cher cousin, spécialiste reconnu pour s'attirer les foudres de zouaves peu recommandables. Celui-ci a en fait besoin des rares talents