test rorschach
Le test de rorschach peut être utilisé pour des buts davantage ciblé tels qu’identifier des traumatismes physiques voire sexuels ou encore statuer sur les risques de passage à l’acte suicidaire.
La passation du test nécessite pour le praticien un temps de préparation elle se fait en deux temps : la collecte des données et l’enquête pour une durée de 40 à 50 min pour un adulte. Il est nécessaire que les planches soient disposées à l’horizontal, côté tâche non visible. Il est important que la consigne soit courte tel suggérer par Rorschach lui-même « qu’est ce que cela pourrait être ? ». il peut être utile au moment de la consigne de préciser qu’il n’y a pas de limitation de la durée, que chacun est libre de voir ce qu’il veut, qu’il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises réponses. Il est toutefois fondamental de ne pas donner au sujet d’exemple de réponse, au risque de les suggérer directement ou indirectement, et conséquemment d’invalider le test.
Lors de la passation le praticien doit noter intégralement les réponses du sujet en ce compris les éléments périphériques aux réponses même, comme les exclamations, les hésitations, les remarques hors planche et les interpellations qui sont adressées à l’examinateur lui-même. Le registre des attitudes et des comportements du sujet doit lui aussi être saisi au plus près de la réalité (par ex. rire, agitation, stupéfaction…). Cette prise d’information doit également être complétée par une mesure du temps de latence (c-a-d le temps qui s’écoule entre la présentation d’une planche au sujet et la première réponse cotable) ensuite en note le temps total par planche c-a-d le temps total de production de la réponse pour chaque planche.