Texte de r. wright, extrait de l’animal moral
La théorie de l’investissement parental de Robert Trivers, n’a pas été imaginée ou inventée comme ça. Il aurait fallu d’un généticien et de plusieurs sociobiologistes pour cette théorie. À la base c’est A.J. Bateman, généticien anglais, qui a expérimenté la reproduction de drosophile afin de suivre leurs penchants naturels. Il remarque que chez les femelles : le nombre de rejetons est pratiquement le même entre elles tandis que chez les mâles : le nombre de progénitures ne dépend que du nombre de partenaires avec lesquelles ils s’accouplent. Bateman conclut donc que « la sélection naturelle encourage un appétit sans borne chez les mâles et une judicieuse réserve chez les femelles». Cette théorie est restée dans l’ombre plusieurs décennies, jusqu’à ce que deux biologistes conviennent les adeptes de la théorie du darwinisme social (théorie selon lequel : la sélection naturelle résulte de l’idée de compétition et de soumission chez les espèces) que cette théorie n’est pas parfaite même si c’est la plus plausible jusqu’à présent. Le premier George Williams a beaucoup travaillé pour que ne considère plus le darwinisme social comme parfait puisqu’on ne peut pas calquer nos valeurs morales sur les principes de cette théorie. Selon Williams, la sélection naturelle serait un sacrifice nécessaire à la reproduction. Il suppose que puisque les mâles ont un intense désir de s’accoupler avec n’importe quelle femelle disponible et que chez la femelle la copulation comporte plus de risques et de dangers ferait que celle-ci est plus résistante à la reproduction. Il serait donc tout à l’avantage de la femelle de choisir le meilleur mâle pour avoir la meilleure progéniture possible. Le deuxième Robert Trivers est celui qui apportera la théorie de l’investissement parental en changeant le sens de le théorie de Williams en modifiant le terme sacrifice par investissement. Il définit « l’investissement parental comme tout