L'individualisme est la tendance d'un individu à s'affirmer indépendamment des autres. On y voit là la description parfaite de notre héroïne, qui est différente des autres et cherche à affirmer son caractère.
Thérèse est une jeune fille pleine de vie qui cherche l'amour, la joie, l'amitié. Sa volonté est avant tout de se satisfaire, c'est pour cela qu'elle sera prête à épouser un homme qu'elle n’aime pas, simplement parce qu'il lui permettra de devenir propriétaire. Son rêve s'envolera bien vite, dès ses noces avec Bernard. Cet homme ne lui correspond en rien. Il est très traditionaliste avec des petites manies de bourgeois et des habitudes qu'il ne faut pas déranger. Il bride la spontanéité de sa nouvelle femme, l'enfermant peu à peu dans un mutisme. Thérèse n'aime pas le conformisme : elle se cultive, refuse de devenir catholique comme ses parents et se moque de son amie Anne qui préfère se marier par le choix de ses parents plutôt que par amour.
Le rêve de Thérèse est de retrouver sa liberté. Elle ira jusqu'à presque tuer son mari pour l'acquérir, bien que cela se soit plus fait sur un coup de tête que par un geste prémédité.
Par ailleurs, notre jeune épouse est mise en marge : elle est discrète, distante, froide, et ne s'intéresse pas à ceux qui l'entoure. Elle est indifférente à sa belle-famille, à sa fille, à son mari, aux rumeurs de son entourage, …
Sa solitude forcée par son mari la met également à l'écart du monde, la forçant à pousser plus loin son individualisme : elle réfléchit à sa condition, son enfermement, son crime, etc. Sa vision devient exacerbé