These : l’orgueil de l'homme est sans fondement
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THESE : L’orgueil de l'homme est sans fondement. En effet... | ARGUMENTS (REFORMULATION) | COMMENTAIRE(MODE DE DEVELOPPEMENT DE L’ARGUMENT) | A1 l.1-6 | Parmi les créatures de la nature, l’homme est une des plus chétives. | Raisonnement comparatif (comparaison entre l’homme et les montagnes, l’homme et diverses espèces d’animaux). | A2 l.6-11 | L’homme dit de lui-même qu’il est « un animal raisonnable », mais qu’en diraient les animaux si on leur demandait leur avis ? | Réfutation d’une idée reçue, obtenue en suggérant une inversion du point de vue hommes/animaux. | A3 l.11-14 | L’homme est une créature légère et capricieuse. | Prétérition : on déclare ne pas vouloir parler d’une chose dont on parle néanmoins par ce moyen. Ici, La Bruyère annonce qu’il n’emploiera pas un argument jugé trop facile, ou trop cruel … En attendant, l’argument a été mentionné. | A4 l.14-37 | L’homme passe son temps à se battre. a) Certes les animaux chassent b) Mais les animaux ne s’entretuent pas entre membres d’une même espèce. c) Si les animaux justifiaient leurs tueries par un éloge de l’héroïsme, nous nous moquerions d’eux. d) Les hommes consacrent leur prétendue intelligence à perfectionner leurs moyens d’extermination. | Premier mouvement d’un raisonnement concessif - la concession proprement dite (l.14-17) Deuxième mouvement du raisonnement concessif - la réfutation (l.17-23) Ce mouvement réfutatif est appuyé par un exemple narratif qui constitue une véritable petite fable (la bataille des chats). Réfutation d’une argumentation traditionnelle en faveur de la guerre : la guerre donnerait à l’homme l’occasion de démontrer son courage et son patriotisme ( l.23-26). Dénonciation d’une sorte de paradoxe : l’homme met sa « raison » au service de la « déraison guerrière » ( l.26-37). |
INTRODUCTION :
Jean de La Bruyère est connu comme un « moraliste ». Par ce terme, on a coutume de désigner