Dans la solitude des champs de coton relate la rencontre, à une heure et dans un lieu indéterminés, de deux personnages. Le premier, le Dealer, accoste le second, le Client, en lui proposant l'objet de son désir. Le client refuse, prétextant n'avoir aucun désir,

Dans cette pièce, les spectateurs et les comédiens se retrouvent dans le même espace, sur la scène, ce qui fait que les comédiens jouent en étant très proche des spectateurs. Dans cette pièce il n'y avait que deux comédiens : Clément Bresson et Fabien Joubert qui représentaient le Dealer et le client, et de deux musiciens : Simon Drappier le contrebassiste, et Ariel Barthélémi, le batteur. Pendant un moment nous sommes rester dans l'obscurité, et quand un peu de lumière a réapparu, il y avait un comédien qui était sur la scène mais on ne voyait que son ombre et il s'adressait à l'autre personnage qui n'était lui, pas encore présent sur scène, il semblait donc s'adressser aux spectateurs qui étaient dans la salle.
Les comédiens s'adressaient souvent directement au public et s'ignoraient mutuellement, C'était comme un « dialogue de sourd » Les instruments parfois assourdissants aidaient à faire passer cette chose.

Nous étions donc tous sur la scène, assis sur des bancs et les comédiens jouaient à quelque mètres de nous, au milieu de tous, sur une scène noire brillante sur-élevée qui apparaît comme un ring où s'affrontent les comédiens. A deux des extrémités de la scène où nous nous trouvions, les musiciens étaient avec leur instrument sur des scènes de petite tailles qui étaient elles aussi sur-élevées.
Les musiciens avaient des masques et des perruques, on ne voyait donc pas leur visage. Au début de la pièce, ils ne bougeaient pas, on se demandait donc si c'était des vrais musiciens ou des mannequins . Les comédiens, eux, étaient habillés assez simplement, le dealeur avait une veste en fourrure qu'il voulait donner au client mais ce dernier la refusait. Nous étions dans le noir à chaque fin