tituba

422 mots 2 pages
Moi, Tituba sorcière… noire de Salem publié en 1986 par Maryse Condé
Maryse Condé, née en 1937 en Guadeloupe, est l’auteur d’une œuvre abondante -pièces de théâtre, romans, essais- dont l’éclectisme géographique constitue l’une des originalités. Ses premiers romans, Heremakhonon, Une saison à Rihata, se situent en Afrique de l’Ouest, autour d’une héroïne antillaise confrontée à l’étrangeté du continent noir. Segou peint l’effondrement du royaume bambara sous les pressions conjuguées de l’Islam et des nations occidentales. Après ces œuvres " africaines " Moi, Tituba sorcière inaugure l’intérêt pour les Etats-Unis. Le personnage éponyme a réellement existé : Tituba figure au nombre des accusées dans le célèbre procès en sorcellerie qui se déroula à Salem, bourg du Massachussetts, en 1692. Frappée de l’oubli dans lequel ce personnage aurait sombré, Maryse Condé tente de lui redonner une âme et une vie.
L’histoire de Tituba commence au XVIIe siècle, à la Barbade, l’une des petites Antilles anglaises. Fruit de la pariade qui " unit ", sur le pont du négrier, les femmes noires aux marins, Tituba est, dès ses premiers instants, un enfant de la douleur car sa mère Abena lui porte peu d’affection ; elle trouve cependant chaleur et réconfort auprès de Yao, l’amant d’Abena. Mais Abena est pendue, pour avoir blessé le maître blanc qui tentait de la forcer, et Yao se suicide. Tituba est alors recueillie par Man Yaya, une vieille femme qui l’initie aux secrets de la guérison par les plantes et lui apprend à entrer en communication avec les morts. Après la mort de Man Yaya, Tituba se construit une case dans les bois, à l’écart des habitations.

Un jour, elle rencontre John Indien, esclave de Susanna Endicott ; par amour pour cet homme, Tituba quitte sa vie de femme libre et s’installe à ses côtés. Les humiliations qu’elle subit dans sa nouvelle position et la menace que fait peser sur elle le fait qu’elle ait été élevée par une " sorcière " l’inclineraient à donner la mort à

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