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Le « père de l’indépendance » de l’ancienne Rhodésie du Sud est désormais à la tête d’un pays ruiné et qui subit une des plus graves pénuries alimentaires de son histoire.
Cet indétrônable chef d’Etat, réélu cet été, est notamment connu pour quelques phrases historiques.
En 2003, il déclare notamment : « Hitler avait un seul objectif : la justice pour son peuple, la souveraineté pour son peuple, la reconnaissance de l’indépendance pour son peuple et de ses droits sur ses ressources. Si cela c’est Hitler, laissez-moi être le décuple d'Hitler. »
Le 15 septembre 2005, il affirmait que « les Zimbabwéens ne mouraient pas de faim », mais refusaient tout simplement de changer de régime alimentaire et préféraient le maïs aux pommes de terre ou au riz.
« Nous avons des tonnes de patates mais les gens ne sont pas des mangeurs de patates… Ils ont du riz mais cela ne les attire pas », a-t-il encore expliqué à l’AssociatedPress.
De graves violations aux droits de l'homme
Rapidement converti à l'idéologie marxiste. Robert Mugabe devient Premier ministre 1980. A la suite des élections truquées de 2002, le Royaume-Uni tente de mettre en place des sanctions internationales avec les pays du Commonwealth. Les pays occidentaux soutiennent cette initiative et les États-Unis et l'Australie, les Britanniques obtiennent la suspension du Zimbabwe du Commonwealth. Pourtant, les pays africains se réunissent autour du dictateur justifiant le comportement de Mugabe par les abus du colonialisme.
C'est à cette époque que le chef d'Etat met fin au semblant de démocratie au Zimbabwe. Il limite alors drastiquement la liberté de la presse, musèle l'opposition, et recourt à la torture et à l'assassinat des membres d'opposition.
Le pays s'enfonce dans une crise sans précédent et 70 % de ses citoyens sont sans emplois. L'ensemble des pays occidentaux condamne le gouvernement zimbabwéen et des organisations telles que Amnesty International dénoncent