A- Une opération de diversification culturelle.

La firme Walt Disney Company, après avoir connu un très grand succès sur le continent nord américain, a été en quête d'un élargissement culturel après une période d’essoufflement pour pouvoir toucher un plus grand nombres de fans à travers le monde. C'est alors que dans les années 1990, pendant une période nommée le « Second âge d'or de Disney », que les studios Walt Disney décident de produire des films d'animations mettant en scène des protagonistes culturellement différents et d'origines diverses en espérant pouvoir toucher un plus large publique et faire connaître au monde entier la puissance « Disney » et donc se relancer économiquement. En effet, alors que depuis le lancement du premier classique d'animation en 1937, seule des personnages de type « caucasien », c'est à dire à la peau blanche, étaient mis en scène : Blanche-Neige, Cendrillon, Alice aux pays des merveilles, Robin des bois, La petite sirène, etc. Et c'est alors en 1992 que la Walt Disney Company décide de diversifier l'origine de ses héros, avec tout d'abord Aladdin qui sera le fer de lance d'une nouvelle génération de films d'animations qui vont beaucoup s'inspirer de faits ou créations de différentes civilisations. Aladdin est un film d'animation qui s'inspire fortement du conte des Mille et une nuits Aladin et la lampe merveilleuse, qui n'est qu'autre qu'un recueil de conte en arabe d'origine et d'inspiration indienne et persane. Disney prend donc le risque de lancer un personnage atypique, et qui rencontrera un franc succès, avec environs 200 millions de dollars de recette seulement aux Etats-Unis, pour un budget de seulement 28 millions de dollars, il remportera aussi plusieurs récompenses comme un Oscar ou un Grammy Award, sera traduit dans plus de 20 langues différentes et verra deux suites voir le jour. La Walt Disney Company fort de ce succès ne compte pas s'arrêter là et va continuer sa diversification, et ce n'est pas plus tard