Traité sur la tolerance : Commentaire
- « ...faibles créatures perdues dans l’immensité, et imperceptibles au reste de l’univers... » (l.2-3)
- « ...les erreurs attachées à notre nature... » (l.5)
- « ...nos débiles corps... » (l.8)
- « ...entre tous nos langages insuffisants, entre tous nos usages ridicules, entre toutes nos lois imparfaites, entre toutes nos opinions insensées, entre toutes nos conditions si disproportionnées à nos yeux... » (l.8-10)
- « ...les atomes appelés hommes... » (l.12)
- « ...des signaux de haine et de persécution... » (l.12)
Pour Voltaire, la nature humaine est loin d’être parfaite. On note cependant l’emploi de la première personne du pluriel (« nous », nos »...), ce qui implique que l’auteur se place parmi les hommes et ne cherche pas à voir ces êtres si imparfaits comme des étrangers. Ainsi, Voltaire se déprécie au même titre que le reste de l’humanité. Opposition entre le Divin et l’homme Comme vu précédemment, l’auteur à une vision péjorative de l’Homme, qu’il n’hésite pas à déprécier. Cependant, on note aussi la mise en relation de la nature imparfaite de celui-ci avec la splendeur divine :
- « Ce n’est pas aux hommes que je m’adresse ; c’est à toi, Dieu de tous les êtres, de tous les mondes, de tous les temps... » (l.1) Dieu est donc qualifié d’omniscient.
- « S’il est permis à de faibles créatures [...], d’oser te demander quelque chose, à toi qui as tout donné, à toi dont les décrets sont immuables comme éternels, daigne regarder en pitié les erreurs attachées à notre nature... » (l.2-5) « oser » et « daigne » définis une idée d’infériorité de la part des hommes face à Dieu.
- « ...entre toutes nos conditions si disproportionnées à nos yeux, et si égales devant toi... » (l.11) Nouvelle dépréciation.
- « ...car tu sais qu’il n’y a dans ces vanités ni de