CHAPITRE 3
TRAVAIL, EMPLOI, CHOMAGE

Le travail occupe une place majeure dans les sociétés industrielles. Il devient un élément de classification d'individus et d'identification sociale. Dans les sociétés modernes, le travail se différencie des autres activités sociales (temps travail, temps loisir) : c'est que qui conduit à évaluer le travail. De même, le fait que les sociétés modernes deviennent des sociétés salariales (90% population environs) → phénomène majeur.

I. Le marché du travail

1. L'emploi et ses mutations

A. L'évolution de la population active

> Les mesures de la population
Taux d'activité : Poids actifs sur la population en âge de travailler Taux d'emploi : nombre d'actifs occupés sur le nombre de personnes en âge de travailler
→ intérêt : indirectement (en creux) on peut observer les sorties du marché du travail
→ considéré comme un bon indicateur et il est devenu un objectif pour l'UE (Traité de Lisbonne)

> On a une féminisation croissante de la population active qui passe par les 60s par le salariat.
→ aujourd'hui c'est une norme
→ activité professionnelle des femmes est quasiment permanente, plus à éclipse comme précédemment (enfants = chute irréversible du taux d'activité) → se rapprochent des carrières des hommes
→ écart de 20% de rémunération demeure. Cohorte (gens né la même année) → niveau de qualification des femmes dépasse celui des hommes.
→ + de femmes pauvres que d'hommes pauvres → le temps partiel subi est plus féminin (presque 90%) que masculin

Margaret Maruani → emploi féminin connaît double-ségrégation : horizontale (éventail des emplois féminin plus restreint que celui des emplois masculins → surtout éducation, santé, social, bureau, vente (quelques secteurs du tertiaire)) et verticale (plafond de verre → + on monte – de femmes qui passe plus de temps à s'occuper des enfants → pénalisation surtout des emploi à forte qualification)

Singly → les femmes qui ont les carrières les plus