Un peu de cours pour les plus faibles
En mai 2007, élu président de la République face à Ségolène Royal, il démissionne de la présidence de l'UMP. L'épineuse question de la succession se pose alors. Modifiant les statuts initiaux, le conseil national institue une direction collégiale composée d'un pôle législatif (Jean-Pierre Raffarin, Jean-Claude Gaudin et Pierre Méhaignerie) et d'un pôle exécutif (Patrick Devedjian qui démissionnera en décembre 2008 pour se consacrer à son portefeuille ministériel puis Xavier Bertrand en tant que secrétaire général).
Le 28 novembre 2004, au Bourget, Nicolas Sarkozy devient le deuxième président de l'UMP, élu par 85,09 % des membres du parti face à Nicolas Dupont-Aignan (9,10 %) et Christine Boutin (5,82 %). Le corps électoral était composé des adhérents et la participation s'élevait à 53,29 %. Le nouveau secrétaire général est Pierre Méhaignerie.
Lui permettant de rivaliser à distance avec Jacques Chirac, le nouveau président de l'UMP n'a plus qu'un seul objectif en tête, à savoir l'élection présidentielle de 2007. Malgré l'échec du référendum constitutionnel de 2005, l'UMP bat tous les records d'affluence et d'adhésion. Le mouvement entreprend alors un vaste chantier de modernisation et de réflexion interne par l'organisation d'une vingtaine de conventions thématiques entre 2005 et 2006, afin d'élaborer le programme présidentiel et législatif de Nicolas Sarkozy et de l'UMP pour les échéances de 2007. Le parti abandonne alors toute référence gaulliste.
Seul candidat en lice, Nicolas Sarkozy est investi candidat de l'UMP par les militants à l'élection présidentielle le 14 janvier 2007. Il est élu président de la République