urbanisme d'Amsterdam
L’architecture a ici un statut primordial. Au dela des jeux de briques et du decor, le travail de l’école d’Amsterdam se présente comme une suite d’experimentation sur l’ilot.
L’etude se fait sur deux secteurs, l’un modeste est celui de Spaandammerbuurt, l4autre plus vaste est l’extension sud réalisée d’après le plan de Berlage de 1917.
Amsterdam, sortant d’une grande periode de stagnation économique , voit sa population multipliée par trois. Le redéveloppement du commerce colonial se conjugue aux premiers effets de l’industrialisation. Le canal d’Amsterdam à Ijmuiden (de la mer du Nord), réalisé de 1865 à 1875, marque véritablement le point de départ de la modernisation de la ville, par le plan de Kalf en 1875, premier plan d’extension. Kalf prévoit un développement en couronne autour de l’agglomération et utilise largement pour le tracé des voies la trame d’irrigation du parcelaire rural préexistant, sanctionnant l’abandon du dessin radioconcentrique au profit d’une opposition entre deux directions orthogonales. La conséquence en est une opposition entre les quartier de la bourgeoisie et les quartiers ouvriers. Ceux-ci , représentent des lotissements spéculatifs, des logements très exigus, connus sous le nom de logements à alcôves.
La densité des logements populaires devient extreme, avec comme conséquence, dans les vieux quartiers, la réalisation de logement de fortune dans les cours, dans les nouveaux, la surpopulation de cellules déjà exigues, dans les deux cas, l’utilisation de tous les espaces disponibles. Les pouvoirs publics interviennent sous deux formes : Une action municipale , prenant des mesures en faveur du logement social (dons de terrain, étude de projets), pour freiner