Vendre son corps
Afin d’alléger le document le masculin sera employé sans préjudices au sexe féminin.
1. Présentation du contexte
La prostitution existe depuis très longtemps mais demeure une pratique très controversée puisqu’un problème de moralité se pose dans l’acte lui-même, c’est-à-dire fournir des services sexuels contre rémunération. Il existe essentiellement deux modèles de perception de ce métier : le modèle du travailleur du sexe qui estime que les prostitués sont des professionnelles et le modèle de la prostitué victime qui met l’accent sur l’exploitation de la femme. Ainsi, la question qui se pose est à savoir si l’État devrait reconnaître ces activités de prostitution et les encadrer ou plutôt opter pour une approche de répression envers ces activités.
2. Définition de l’enjeu moral
2.1 La question morale
Est-il moralement acceptable d’effectuer de la répression sur les activités de prostitution?
2.2 Exigences morales
Pour certains, il n’est pas justifié de condamner de manière absolue la prostitution. Du point de vue du modèle de le prostitué professionnelle (travailleur du sexe), la société devrait reconnaître leur liberté de choisir leur métier et l’encadrer de façon à les protéger puisqu’il s’agit d’une question de moralité intrinsèque propre à chaque personne et donc subjective. Dans ce cas, il s’agit d’un choix libre et autonome : le prostitué est donc libre de disposer de son corps. Par ailleurs, les tenants de cette approche soulignent que ces activités sont utiles à la société, car elles servent le bien-être de certains individus qui autrement ne pourraient pas assouvir leur besoin sexuel. Dans cette optique, il est faux de prétendre que la relation entre le client et le prostitué est toujours ingrate, puisqu’il existe parfois une relation personnelle de confiance qui s’établit. Les conditions de la pratique sont donc variées (par exemple, la prostitution de luxe, soit les