L'amour sans retour dans la remède de fortune
Après ce lai préliminaire, et à travers du milieu du lai entier, c’est-à-dire du deuxième chanson jusqu’au onzième chanson, il chant d’autant les douleurs de cet amour que sa douceur ; alors, à la fin du lai, il cherche à finir la chanson par une résignation : tandis qu’il souffre la douleur d’une désire qu’il sait n’achèvera jamais, il veut la porter, car elle l’inspire à être vertueux. Ainsi, il exprime d’abord qu’il aime une femme qui ne l’aime pas, et il a fini avec l’expression de son désir à aimer toujours cette femme. Il délinée plus loin ces sentiments dans chaque lai ou chanson. Mais ici, on voit encore un autre aspect de la structure du lai : tous les lai se coupent en deux strophes. Comme d’habitude dans les arts musicales et poétiques, les vers se groupe alentour un thème, et on voit donc la mise en strophe qui concentre plus le thème. Alors, dans la première strophe du premier lai, il chante de sa raison : « Qui n’aroit autre deport/ En amer/ Fors Doulz Penser/ Et Souvenir », il « Ne doit merir/ Qui aime fort ». En d’autres termes, si vous, quelqu’un qui écoute ma chanson, ne trouve plaisir en amour que penser et vous souvenir, je veux décrire à vous ce qui pourrait être votre plus grand confort. Quant à la deuxième strophe, il décrit ce qu’une telle personne décrite devrait faire : pensez au « gentil port » de votre dame bien-aimée et au « Le recort/ Dou bien qui sort/ De son parler ». Alors, on voit déjà dans le