L'automobile en france entre 1930 et 1970
CONTEXTE :
Le Krach boursier de Wall Street en 1929 plonge l’industrie automobile dans la crise, au même titre que les autres secteurs économiques.
L’AVANT SECONDE GUERRE MONDIALE – 1930-1939 :
Pour relancer la croissance automobile, les constructeurs cherchent à séduire une clientèle financièrement réticente en leur proposant des légers, rapides et économiques. Durant cette période, une véritable révolution esthétique s’opère : les automobiles se déclinent en coupé, cabriolets, etc. Les carrosseries sont de plus en plus perfectionnées. On appelle cette période, la période du « Streamline Moderne » qui consiste à changer le style des automobiles pour mieux séduire. Peugeot illustre très bien ce courant.
Par ailleurs il y a des efforts de rationalisation et d’amélioration du confort, de la conduite et surtout de la sécurité.
LA SECONDE GUERRE MONDIALE – 1939-1945 :
L’automobile semble disparaître dans les rues pendant la seconde guerre mondiale et surtout pendant l’occupation. Elle s’efface du paysage urbain pour laisser place aux vélos, vélos-taxis et transports équestres. Il n’y a plus d’essence, par exemple dans la région parisienne, seule 1 station sur 50 propose de l’essence et elle est tellement chère que seules les voitures de la Gestapo ont les moyens de rouler. On voit alors apparaître des moteurs gazogènes, substituts du moteur à essence. Ces moteurs fonctionnent grâce à l’explosion de l’oxyde de carbone au contact de l’air.
Après l’armistice, les usines françaises en zone occupée doivent participer à l’effort de guerre allemand (effort humain et matériel). Il faut savoir que l’industrie automobile était alors très liée à l’industrie de guerre car elle était capable de fabriquer des blindages, des blindés, des moteurs d’avions et même parfois des moteurs et des armes avec une conversion rapide des machines.
Les dirigeants des entreprises automobiles sont confrontés à un dilemme : sauver leurs