L'ecole de chicago
Quelles transformations « psychiques » la ville semble-t-elle produire ?
Dans le texte de Simmel, la psychologie se fonde sur les différents stimuli nerveux perçus par l’homme. L’homme est alors définit comme « un être de différence » (ligne 5) et la ville comme stimuli permanent. Ainsi s’oppose la campagne, lieu à caractère affectif et sensible, à la ville, lieu à caractère intellectuel qui permet l’adaptation. L’homme se créé alors une carapace pour se protéger des changements de cette ville.
Cela engendre des effets sur l’homme. Ainsi, comme l’économie monétaire, l’homme réagit selon un calcul rationnel, il n’existe plus de sentiments dans ses rapports aux autres et à son environnement. De plus, l’homme devient stressé par le temps associé aux distances, aux impératifs des relations d’échanges. Enfin, la ville à cause de tous ses stimuli empêche l’homme de voir ses priorités, ce dont il a réellement envie de faire dans sa vie.
Tous ces effets engendrent « l’attitude blasée » (ligne 161) de l’homme. Celle-ci se base surtout sur l’économie monétaire qui ne fait pas de différence. L’homme qui est un être de différence ne perçoit plus ces dernières dans la ville et en devient donc blasé. C’est donc un processus d’intériorisation de l’économie monétaire dans le mode de vie de l’homme.
De plus, si l’homme décide de refuser ce mode de vie, il devient différent des autres et en résulte un «sentiment de dévaluation identique » (ligne 225), c’est-à-dire que l’homme se sentira rejeté, stigmatisé par les autres.
Ainsi se forme un comportement social négatif dans la ville.
Pourquoi la ville est-elle un « laboratoire social » pour la première Ecole de Chicago ?
La ville est un « laboratoire social » pour la première Ecole de Chicago car elle permet d’accentuer « chaque caractéristique de la nature humaine » (ligne 2) et ainsi de pouvoir l’étudier. En effet, la ville permet aux individus de s’exprimer sans contrainte. Park précise ainsi