L'entrée dans l'ecrit
I/ Les situations de productions d’écrits aux cycles 1 et 2
Pourquoi faire écrire les élèves avant qu’ils sachent écrire ?
( Une plus grande motivation
L’enfant éprouve une véritable jubilation à tracer des simulacres d’écriture, alors que l’activité de lecture lui reste longtemps mystérieuse.
Un enfant qui a des frères et sœurs plus âgés ou qui est dans une classe a plusieurs niveaux a très rapidement envie de faire comme les grands.
( La prise en compte des diverses fonctions de l’écrit
La mise en œuvre de ces situations variées aide l’enfant à appréhender la diversité des fonctions de l’écrit : l’écrit permet en effet la communication différée avec un destinataire lointain ou absent, mais aussi la mémoire des choses faites ou à faire.
( Le développement des compétences de lecture
C’est souvent la mise en écriture qui provoque une curiosité pour la chose écrite. De plus, si l’on veut retrouver un mot pour pouvoir le recopier, il faut mettre en jeu une activité de lecture sélective.
II/ Les paramètres à prendre en compte pour une programmation des activités :
Des situations fonctionnelles
- écrits occasionnés par les projets de vie de la classe : petits mots aux parents ayant une fonction de communication différée. Il faut exploiter leur apparition. - écrits ritualisés affectifs : correspondance avec une mamie conteuse ou une classe de niveau supérieur. - écrits échangés occasionnellement avec une autre classe du même cycle de l’école - écrits - mémoires : rendent compte d’un évènement important de la vie de la classe. Conservation d’une trace par exemple dans un cahier de vie.
Les avantages des situations fonctionnelles
( Les enfants sont très motivés et perçoivent rapidement l’intérêt d’écrire.
( Ils peuvent évaluer immédiatement l’efficacité de leur message
( Ces messages sont souvent économiques et demandent peu d’écrit
( Certains termes sont souvent répétés :