L'homme naît t-il libre?
Pour réussir un tel devoir, il faut souligner l’existence dans l’opinion commune de deux représentations opposées de la liberté, comme état ou comme conquête. Vous devez souligner l’enjeu éthique et politique de la question, il s’agit de mettre en avant le thème de la responsabilité, seul un homme libre de ses choix sera dit responsable, nous avons aussi le thème du droit naturel ou des droits de l’homme, ainsi que le celui du rapport social qui peut nous permettre de penser la libération progressive de l’homme. Le statut d’une représentation de la liberté humaine dans le droit politique est ici en cause et par delà dans l’évaluation des sociétés humaines.
Développement de la première partie
Il s’agit de poser la croyance d’une liberté originelle de l’homme. Il faut donc dégager le but qu’elle vise, « que prétend on affirmer », c’est-à-dire l’intention le type d’intention qui l’anime et rendre explicites les problèmes auxquels on se réfère en visant un tel but, par exemple dans quelle mesure une telle affirmation implique une critique de la société existante? Nous pouvons aussi nous référer à la déclaration des droits de l’homme et du citoyen, pour poser les connotations historiques et juridiques évidentes.
Il s’agit ensuite de dégager les implications de l’affirmation, à savoir le statut de la liberté comme attribut essentiel et inné, puis l’universalité recherchée de l’affirmation, on parle de l’homme en général, il peut s’agir de mettre en cause le caractère réaliste de l’affirmation selon laquelle l’homme serait né libre. Il ne faut pas oublier l’aspect des sociétés génératrices de servitude. Nous aboutissons à un divorce entre le droit auquel on se réfère et le fait que l’on dénonce, c’est-à-dire, l’homme serait né libre et pourtant il vit dans une sorte de servitude; Mettre ce paradoxe bien en avant. Pour le justifier on peut se référer à Rousseau, le contrat social, livre I.
Développement de la deuxième