L'immigration
Questions.
1. Parmi les immigrants en France, la proportion des Maghrébins évolue constamment depuis 1931. En effet, ils sont passés de 85 568 en 1931 à 4 166 000 en 1990. En 1931, ils représentaient 3% des immigrants en France, 2% en 1946, 14% en 1962, 29% en 1975 et 33% en 1990 ; une grande partie étant majoritairement d’Algérie. Ces flux se sont accrus après les indépendances, notamment celle de l’Algérie en 1962 (sur 350 484 Algériens présents en France à cette période, 91 000 sont des Français musulmans, notamment les harkis, qui choisissent de s’installer en France métropolitaine plutôt que de rester dans l’Algérie indépendante) ; mais aussi après les indépendances du Maroc ainsi que de la Tunisie en 1956.
2. L’auteur du document 2 s’intègre à la société française des années 1960 en apprenant les codes, en parlant doucement, en dissimulant ses origines ainsi qu’en perdant son accent. En s’installant en France, ses parents ont été déclassés socialement, vivant à trente dans un pavillon de quatre pièces. De plus, il s’est « rendu compte que rien n’était prévu pour les accueillir ». Il a donc dû s’accommoder à la France, en oubliant (laissant de côté) son pays ainsi que sa ville natale : Constantine.
3. La guerre d’Algérie (1954-1962) dite « guerre de libération nationale » occupe une place très importante dans l’immigration maghrébine en France : ces immigrants étant passés de 40 488 en 1946 à 410 473 au moment de cette indépendance. Cette guerre a divisé les Maghrébins, et notamment les Algériens en deux parties, ceux étant pour cette indépendance, et ceux étant contre.
4. Pour s’élever socialement, les Maghrébins rencontrent des limites telles que la langue, le manque d’aide venant de l’Etat, les préjugés, ainsi qu’à la xénophobie de certaines personnes …
« La visibilité médiatique des migrants ou des Français enfants d’immigrés reste faible, et les discriminations à l’embauche, à