L'intégration des handicapés mentaux en france
Introduction :
L’expression « handicap mental » qualifie à la fois une déficience intellectuelle (approche scientifique) et les conséquences qu’elle entraîne au quotidien (approche sociale et sociétale). Le handicap mental se traduit par des difficultés plus ou moins importantes de réflexion, de conceptualisation, de communication, de décision...
Le mot « handicap » emprunté en 1827, vient de l'expression anglaise « hand in cap », signifiant « main dans le chapeau ». Dans le cadre d'un troc de biens entre deux personnes, il fallait rétablir une égalité de valeur entre ce qui était donné et ce qui était reçu. Ainsi celui qui recevait un objet d'une valeur supérieure devait mettre dans un chapeau une somme d'argent pour rétablir l'équité.
Problématique : les personnes handicapées mentales sont elles bien intégrées à la société française ?
I. Quel rôle le gouvernement joue-t-il dans l'intégration des handicapés ?
Aujourd’hui, la France compte 3,5 millions de personnes handicapées. Parmi elles, 2 millions sont porteuses d’un handicap sévère. 700 000 d’entre elles se trouvent en situation de handicap mental, ce qui représente 20 % des personnes handicapées. Chaque année, entre 6 000 et 8 500 enfants naissent avec un handicap mental. Ce sont pour ces raisons que le gouvernement a décidé de se pencher sur la question de leur intégration en instaurant certaines aides et lois.
1. L’éducation
Historiquement, on situe la naissance de l'éducation spécialisée à la fin du 19eme siècle, début 20eme.
Elle est marquée officiellement par la promulgation de la loi du 15 avril 1909 créant les classes de perfectionnement. Entre médical, scolaire et la gêne venant du corps enseignant, celle-ci est créée afin de favoriser un meilleur apprentissage pour les élèves ne pouvant pas se plier aux normes d'éducation et de discipline.
En 1970, la parution d'une circulaire (texte destiné aux membres d'un service, d'une entreprise, d'une administration) de