L'égalité de la justice
II - Une justice de plus en en plus égalitaire (mise en place d'un droit fondé sur le principe de l'équité c'est à dire les discriminations positives, les quotas, etc, etc...)
La justice et l'égalité sont les fondements sur lesquels repose la démocratie. Ces principes fondamentaux garantissent à tous les citoyens le droit d'être traités de manière égale devant la loi, indépendamment de leur statut dans la société.
Qu’est-ce que la justice ?
La justice constitue à la fois un idéal philosophique et moral, l’exercice d’une activité, et un ensemble d’institutions.
La justice désigne avant tout une valeur, un idéal moral, un concept philosophique dont la caractérisation paraît à la fois instinctive (le sentiment d’injustice ou de justice s’impose à nous) et complexe (il est impossible de définir abstraitement les critères du juste). Disons que l’idée de justice fait référence sinon à l’égalité, du moins à l’équilibre dans les relations entre les hommes : la justice implique la proportion et la stabilité. Une formule médiévale la définit ainsi comme « l’art du bon et de l’égal ».
Pour autant, l’idéal du juste est indissociable de l’activité de juger : la justice s’éprouve dans la tension qui sépare l’injuste du juste, et dans l’acte par lequel on rend la justice. Elle désigne en ce sens le fait de corriger une inégalité, de combler un handicap, de sanctionner une faute. Ce faisant, l’activité de justice mobilise un ensemble de règles, de statuts, de pratiques, de discours et de métiers concourant à l’exercice de la fonction de juger. La justice devient alors synonyme d’institution judiciaire : elle désigne les divers organes à qui la souveraineté nationale a officiellement délégué le pouvoir d’interpréter la loi et d’en assurer l’application