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Inutile de rappeler qui est Balzac ni la totalité de son œuvre (pour plus d’informations, rendez -vous sur http://www.alalettre.com/balzac-bio.php). En revanche, on peut préciser la période pendant laquelle la nouvelle La Maison du Chat-qui-pelote fut écrite et publiée, à savoir au début de la carrière de l’auteur. Écrite en 1830, elle est remaniée jusqu’en 1842, date de sa publication finale. Il s’agit ici de la première nouvelle de Balzac et elle figure en première position dans la section « Scènes de la vie privée » qui ouvre La Comédie Humaine. Cette nouvelle a donc un rôle important dans toute l’œuvre de Balzac car elle annonce d’une façon générale ce que seront les thèmes qu’il abordera.
Le résumé
L’histoire démarre sous le regard d’un jeune homme regardant une vieille maison parisienne. On peut suivre son observation et la description détaillée du bâtiment, puis du mode de vie austère et droit des habitants de ce qui est, en réalité, la boutique du drapier Guillaume. Le jeune homme, Théodore de Sommervieux, est un aristocrate, peintre, qui tombe en admiration devant la fille cadette du propriétaire des lieux. Il décide de faire d'elle un portrait qu’il exposera plus tard. Une relation va se créer entre les deux jeunes gens et c’est après quelques hésitations venant des parents Guillaume que l’artiste peut épouser Augustine et ainsi, effacer le gouffre qui sépare leurs deux classes sociales.
Pourtant, après quelque temps, le jeune époux amoureux se lasse et prend une maîtresse, la duchesse de Carigliano. Désespérée, Augustine cherche par tous les moyens à reconquérir son mari et en vient même à demander des conseils… à la duchesse en question.
Les recommandations de cette dernière ont-elles été profitables ? À vous de lire.
Intérêt de l’œuvre
Comme déjà dit, cette courte nouvelle nous initie au style balzacien (il introduit un personnage que l’on retrouve bien sûr dans d’autres œuvres de La Comédie