étude géocritique dans ''allah n'est pas obligé''
I- LES ELEMENTS REFERENTIELS Lorsqu’on parcourt les lignes de l’œuvre Allah n’est pas obligé force est de constater la forte présence des chefs d’Etats africains, cela n’est pas fortuit.
En effet, Kourouma convoque ces personnalités en l’occurrence : Charles Taylor, Samuel Doé, Mohamar Kadhafi, Blaise Compaoré, Gnassingbé Eyadema, Lassana Conté, Houphouët Boigny et Sani Abacha pour mettre à nu la gouvernance dictatoriale de ces premiers dirigeants africains au lendemain des indépendances. Dans cette logique, l’on comprend aisément les motifs des critiques acerbes que nourrit Kourouma envers ceux-ci. D’une façon générale, soulignons-nous que dans cette œuvre où les chefs d’Etats s’inscrivent dans une sorte de kaléidoscope, les évoquer revient à s’interroger sur les faits marquants leurs histoires. C’est en cela que la notion référentialité mise en exergue dans le tableau ci-dessous s’articulera beaucoup plus sur les chefs d’Etats.
TABLEAU REPERAGE DES TOPOSEMES
Nominatifs
Locatifs
Historiques
Références textuelles
Charles Taylor
Morovia-Zorzor-Libéria
Chef de guerre-président (putschiste)
-bandit Taylor (p57)
-le bandit de grand chemin (p69)
- le bandit (p71)