André Comte-Sponville

d'outils. Nous avons essayé de nous différencier de l'animal malgré notre principal point commun qui est le sexualité. L'érotisme selon Bataille detourne l'homme de son univers remplit d'interdits, ces interdits qui nous détache de l'animal. André Comte-Sponville, un philosophe français, dit dans son ouvrage le sexe ni la mort, : « L'érotisme se joue tout entier dans cette dualité, dans cet improbable dedans-dehors qu'est, pour chacun d'entre nous, son humanité. Nous somme des animaux moraux, que nous

éthiques », éditions Bourin, Paris, 1991, 245 pages Damien Bazin, « L’éthique économique », éditions Armand Colin, 2006, 188 pages Edouard de Broglie, « La marque face à l’éthique », éditions Pearson Education France, Paris, 2002, 317 pages André Comte-Sponville, « Le capitalisme est-il moral ? », éditions Albin Michel, Paris, 2004, 237 pages Anne Salmon, « Ethique et ordre économique », éditions CNRS, Paris, 2002, 203 pages Christian Arnsperger et Philippe Van Parijs, « Ethique économique et sociale

racine étymologique des mots humilité et humanité qui serait humus, le bon fumier qui fait pousser toutes sortes de fleurs y compris celle du mal. S'il est pourtant vrai que l'humour rend humble, cette vertu - car le philosophe contemporain André Comte-Sponville la compte f bien au nombre des grandes vertus de son petit traité - cette vertu est même selon moi un instrument alchimique aux merveilleuses capacités transmutatoires. Car l'humour relativise ce qu'il touche et peut transformer des situations

cause. » A. Comte-Sponville, Le goût de vivre et cent autres propos. Le mal est à la portée de n’importe qui : de l’enfant qui tire la queue du chat malgré les remontrances de ses parents à Monsieur Tout-le-Monde qui martyrise ses enfants. Pour autant la méchanceté est une qualification qui ne doit pas tromper du fait de son usage courant, voire stéréotypé. Elle représente le dernier degré dans l’approfondissement de la conscience dans le mal. C’est du moins ainsi que l’entend André Comte-Sponville

permet à l’auteur de structurer sa pensée, mais en plus la littérature permet la diffusion des idées et leur transmission aux générations futures. Les fables de La Fontaine et leur morale restent toujours d’actualité. Quand le philosophe André Comte-Sponville écrit : « la connaissance rend libre, l’ignorance rend servile », il invite ses lecteurs à s’instruire et à se cultiver. D’autre part, pour que la littérature engagée soit une arme efficace pour défendre ses idées, encore faut-il que

l'euthanasie. Malgré le vote de la loi Leonetti sur la fin de vie en avril 2005, certaines associations et personnalités voudraient aller plus loin. Pierre Le Coz nous aide à y voir plus clair. Il a sollicité les contributions du philosophe André Comte-Sponville et du généticien Axel Kahn Pourquoi prolonger la vie si les tourments d'une interminable agonie lui ont fait perdre toute saveur ? En France, depuis trois décennies, l'Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD**) milite pour

l’expérience suffit à réfuter. Que le passé ne soit plus ou que le présent ne cesse de nous échapper, cela, au moins, est un fait, qui n’est pas rien. Essayez un peu d’arrêter le temps… Vous reconnaîtrez, à l’impossible, son poids de réalité. André COMTE-SPONVILLE, L’être-temps. Quelques réflexions sur le temps de la conscience, Paris, Presses Universitaires de France, 1999, p. 3-9. -------------------------------------------- [ 1 ]. Saint Augustin, Confessions, XI. [ 2 ]. Aporétique : marqué par

libre. » Fichte : « toute conscience de soi est une conscience morale. » Alain : « Il n’y a rien d’autre dans la morale que le sentiment de la dignité. » André Comte-Sponville : « La morale est cette part du réel que nous vivons comme supérieure au reste, et qui le juge. » Je résumerai la morale en m’inspirant de ce dernier (Comte-Sponville) : La morale est l’ensemble des règles : Que la nature rend possibles, Que la société rend nécessaires, Que la raison rend universalisables, Que notre

pas un objet philosophique. Circulez, il n’y a rien à voir…
 Pourtant, depuis quelque temps, une floraison d’essais signés par des philosophes s’étale sur les rayons des librairies : Le Paradoxe amoureux (Pascal Bruckner), Le Sexe ni la mort(André Comte-Sponville), Éloge de l’amour (Alain Badiou), De l’Amour (Luc Ferry)… pour ne citer que quelques publications récentes.
 Opérations commerciales (l’amour, cela fait vendre) ? Effet parmi d’autres d’une certaine « mièvrerie postmoderne » comme le suggèrent

qui fâche en France, et les mentalités peinent à évoluer. On peut espérer que ce manifeste aille dans le sens d'un progrès. Voici la liste complète des signataires Christophe André, psychiatre et psychothérapeute Florence Burgat, philosophe Didier van Cauwelaert, écrivain André Comte-Sponville, philosophe Boris Cyrulnik, éthologue et neuropsychiatre ; Didier Decoin, de l’Académie Goncourt Philippe Devienne, vétérinaire et philosophe Luc Ferry, philosophe