Baruch Spinoza

La liberté de Descartes et de Spinoza La liberté est un concept bien large. On la défini comme l'état d'une personne ou d'un peuple qui ne subit pas de contraintes, de soumissions, de servitudes exercées par une autre personne, par un pouvoir tyranique ou par une puissance étrangère. C'est aussi l'état d'une personne qui n'est ni prisonnière ni sous la dépendance de quelqu'un. C'est l'état d'être dans lequel un être peut choisir sans contrainte extérieur. Il existe plusieurs forme de liberté:

La tolérance est un pis-aller : il faut bien tolérer car ne pas le faire entraî nerait une atteinte à la libert é d’expression. (c’est ce que soutient Spinoza, philosophe qui s’est révolté au XVIIè me contre la censure que les gouvernements faisaient peser sur les citoyens : ce qu’on ne peut interdire, il faut le tolérer. Exemple de Spinoza : tout le monde sait que l’ivrognerie est un mal. Pourtant, dans la mesure où on ne peut interdire les gens de boire sans mettre un policier dans chaque

postmodernisme ne peut pourtant être fondé que sur l'idée de l'extratemporanéité synthétique. C'est dans une optique analogue qu'on ne peut que s'étonner de voir Bergson critiquer l'aristotélisme rationnel. De la même manière, on peut reprocher à Spinoza son aristotélisme originel, et le postmodernisme ne peut être fondé que sur le concept de l'extratemporanéité empirique. C'est avec une argumentation similaire que Leibniz décortique la relation entre continuité et créationisme. Le postmodernisme

LE SUJET : LE DÉSIR Introduction : Le désir : composante essentielle de la nature humaine on pourrait définir l’homme par le désir. Spinoza : « le désir est l’essence même de l’homme ». Le désir : recherche d’1 satisfact° à travers la possession ou la réalisation de qq’chose. Plaisir semble être le but ultime du désir. Caractéristique du désir : être insatiable = à peine satisfait il renait sous une autre forme. Ambiguité du désir : - puissance destructrice= condamne l’homme à la violence/folie

Depuis que le monde est monde, l’être humain cherche de nouvelles façons de raisonner et de penser. Avec l’âge moderne, de nouveaux problèmes auxquels ils doivent faire face se sont présentés. Pour faire face à cette réalité, Karl Marx propose la théorie du déterminisme. Cette théorie propose que toutes les actions de chacun est la succession des événements et des phénomènes lié au principe de causalité. Au contraire, Sartre propose une théorie toute autre. L’existentialisme propose que l’être

chacun sont prises dans un réseau d’influences sociales, biologiques, historiques, etc. Les pensées dérivent d’une inscription matérielle dans le monde. On peut dans cette perspective penser à cette phrase de Spinoza : « L’homme n’est pas un empire dans un empire » (Ethique). Spinoza montre ainsi que les hommes ignorent ce qui déterminent leurs désirs. Mais on peut élargir cette critique à d’autres formes de pensées : opinion, sentiments, etc. Si l’homme ne connaît pas l’origine de ses pensées

vérité, à partir du moment où elle inclut des raisonnements. Mais sommes-nous certains de toujours bien raisonner ? Les hommes ont spontanément tendance à ne pas analyser suffisamment la puissance de leurs désirs ce qui les conduit à des illusions. Spinoza le montre à propos du finalisme dont il explique la genèse. Tout d’abord, nous constatons qu’il existe dans la nature des choses utiles dont nous ne sommes pas les auteurs. Nous croyons alors qu’elles ont été créées par des êtres supérieurs qui les

eux qui nous permettent de vivre Spinoza affirme que « Le désir est l’essence de l’Homme », c'est-à-dire que le désir est l’ensemble des efforts que l’Homme fait pour demeurer dans l’existence. Ainsi, pour Spinoza, l’Homme ne peut pas vivre sans désir, car c’est celui-ci qui lui permet d’exister, de vivre. Ramener la raison au désir serait vouloir empêcher l’Homme de vivre, de l’empêcher d’être libre de ses faits et gestes et de ses envies. De plus, Spinoza pense que c’est le désir qui détermine

l'animal, même s'il n'en a pas conscience).  B. Désir et valeur.  Chez Platon, le désir est articulé sur un manque (ex: le désir érotique naît du manque de la moitié perdue selon le mythe d'Aristophane). On peut au contraire considérer, comme le fait Spinoza, que le désir est producteur : l'objet n'a pas de valeur avant d'être désiré, c'est le désir qui lui attribue une valeur jusqu'alors inaperçue.  C. Le mouvement du désir  Une fois satisfait par un objet, le désir renapit à propos d'un autre; ainsi

atteint. Le désir est ce qui donne à la vie sa valeur, son importance.  « Le désir c’est l’effort de persévérer dans l’être, c’est la puissance d’exister, c’est la vie. Renier ses désirs, c’est renier la vie.  Le désir est l’essence de l’Homme » Spinoza.